Un refus d’allaiter ou une « grève » de l’allaitement sont des expériences très éprouvantes pour la mère et le bébé, mais elles passent généralement assez vite.
Parfois, la mère interprète le refus du bébé comme un désir de sevrage. Toutefois, il est rare qu’un nourrisson cesse d’être allaité de lui-même au cours de sa première année de vie.
Voici quelques causes du refus de l’allaitement ou de la grève de l’allaitement.
- réflexe de relâchement du lait trop fort / trop faible
- agitation ou stimuli externes excessifs, distraction
- douleur (par exemple en cas d’otite moyenne, de muguet, de reflux ou de colique)
- refroidissement (nez bouché)
- mamelon difficile à saisir
- goût inhabituel du lait maternel (dû aux médicaments, à la mastite, à la grossesse, au régime alimentaire, à la nicotine)
Il peut être très difficile d’identifier la raison du comportement du bébé. Si elle dure longtemps, un examen par le pédiatre est conseillé pour exclure les causes médicales.
Il est utile d’identifier les meilleures conditions d’allaitement pour le bébé : souvent lorsqu’il est à moitié endormi, dans le noir, dans les bras, dans une autre position de repos, après avoir stimulé le réflexe de montée de lait ou après la montée du premier lait. En cas de refus du sein, il faut du temps et beaucoup de patience pour surmonter le problème et rétablir l’allaitement.
Si votre bébé reçoit suffisamment de lait et grandit bien, vous n’avez pas à vous inquiéter d’un refus temporaire du sein. Si ce n’est pas le cas, ou si le bébé a moins de huit semaines, pour s’assurer qu’il reçoit une alimentation suffisante, il peut être nécessaire d’extraire le lait avec un tire-lait ou en massant le sein et en le donnant au bébé avec une cuillère ou un petit verre. Il est également conseillé d’abandonner la tétine jusqu’à ce que le bébé recommence à s’alimenter sans problème. Il est conseillé de consulter un spécialiste (consultant en lactation, sage-femme ou consultant maternel et pédiatrique).