Quelques mois après le déclenchement de la pandémie, nous n’avons pas encore constaté d’essor majeur dans le monde de la mobilité des soins de santé. Certaines réglementations, perturbations et restrictions continuent de déstabiliser le tourisme et les services de santé et médicaux.
Mais peut-être qu’avec le retour à la normale, ou plutôt à la « nouvelle normalité », les voyages médicaux retrouveront leur potentiel et leurs possibilités. Mais quand ?
Savez-vous ce qu’est le tourisme médical ?
Tout d’abord, lorsque nous parlons de tourisme médical, nous entendons le processus consistant à voyager en dehors de son pays de résidence dans le but de recevoir un traitement médical.
Selon l’International Medical Travel Journal, avant l’apparition de l’urgence médicale, le tourisme médical mondial était en plein essor :
Le tourisme médical devrait croître de 20% par an, pour atteindre 60 millions de personnes. Des millions de personnes dans le monde ont déjà commencé à reconsidérer leur point de vue et leurs priorités en matière de soins de santé. Des pays ont affiché la mention « Safe Travel » pour sécuriser les patients et les mettre en confiance.
Est-ce toujours le cas ?
Le dernier rapport trimestriel de la Commission européenne (ETC) sur les voyages, intitulé « Tourisme européen : tendances et perspectives », prévient que les voyages en Europe ne seront plus jamais les mêmes. Comment cela s’appliquera-t-il au tourisme médical et de santé ?
D’autres destinations ont commencé à attirer les patients européens et proposent des séjours médicaux tout compris à des prix attractifs. Vous trouverez des interventions qui coutent deux à trois fois moins cher qu’en France et qui sont proposées par des chirurgiens formés en France et selon le même protocole.
Comme on a vu, le covid a un impact sur le marché financier, découvrons comment il a impacté le tourisme médical.
Pour enrichir ce dossier encore plus, on propose de traiter dans des articles ultérieurs les sujets suivants :
- Covid-19 : les conséquences pour le marché du tourisme médical
- L’impact de Covid-19 sur la motivation des patients