La chirurgie de réduction mammaire étant de plus en plus populaire ces dernières années, de nombreuses candidates potentielles se demandent s’il existe un âge optimal pour subir cette opération.
Pour celles qui envisagent de recourir la correction de l’hypertrophie mammaire, il est important de tenir compte des risques éventuels. En fonction de son âge et de sa situation particulière, chaque patiente peut décider du bon moment pour subir l’intervention.
Risques liés à la réduction mammaire
La plupart des complications associées à la réduction mammaire, tout comme le lifting des seins, sont mineures et temporaires, mais elles peuvent inclure :
- Une diminution ou une perte de la sensation au niveau du mamelon
- Une infection
- Une mauvaise cicatrisation
- Un résultat asymétrique
- Une lésion permanente des canaux lactifères
- Une nécrose du tissu graisseux du sein ou de la peau du mamelon, pouvant nécessiter l’ablation de ce dernier.
Par ailleurs, les chirurgiens plastiques admettent que les patientes âgées de plus de 45 ans ont un taux de complications élevé par rapport aux patientes plus jeunes.
De même, on observe que les patientes sous traitement hormonal substitutif présentent moins de risques de complications. En revanche, les patientes ayant subi une hystérectomie (ablation partielle ou totale de l’utérus) ont un taux de complications élevé (infection, mauvaise cicatrisation…) après une réduction mammaire. Ceci suggère que la baisse des taux d’œstrogènes, notamment à l’approche de la ménopause, pourrait être liée à des complications postopératoires plus fréquentes.
La réduction mammaire peut perturber l’allaitement chez les jeunes patientes
Pour les jeunes patientes qui envisagent une réduction de la poitrine, les problèmes d’allaitement à l’issue de l’opération sont une préoccupation courante. Toutefois, la question est loin de faire l’unanimité chez les spécialistes de chirurgie plastique.
Si plusieurs études ont indiqué un taux plus faible de réussite de l’allaitement maternel après une chirurgie de réduction mammaire, d’autres soutiennent que le chirurgien peut adapter sa technique opératoire pour préserver chez la patiente la possibilité d’allaiter.
À en juger par les complications potentielles, l’idéal serait donc de faire la réduction mammaire après la grossesse et l’allaitement, et avant le déclin hormonal amorcé par la ménopause.
Cependant, les experts médicaux affirment qu’au lieu de fixer un âge limite, le chirurgien devrait s’assurer que la candidate à la réduction mammaire est en bonne santé générale.
Qui sont les meilleures candidates à la correction de l’hypertrophie mammaire ?
La correction de l’hypertrophie mammaire s’adresse aux patientes qui sont en bonne santé, tant sur le plan physique que psychologique, et ce quel que soit leur âge. En effet, certaines affections médicales, comme le cancer, l’obésité sévère ou le tabagisme, peuvent rendre dangereuse l’opération de réduction mammaire. Pour réduire les risques et les complications associés à la chirurgie des seins hypertrophiés, il est également important de choisir un chirurgien plastique certifié, réputé et expérimenté, et de respecter à la lettre ses consignes pré et postopératoires.