Selon de récentes études, nos anti-corps protègent moins contre le variant sud-africains. C’est-à-dire je peux très bien contracter la première version classique du covid européen et être réinfecté par la souche sud-africaine.
Toutefois, ce ne sont que des études invitro avec les anti-corps, alors que l’immunité ce n’est pas seulement les anti-corps. C’est aussi l’immunité cellulaire, c’est l’immunité au niveau des muqueuses nasales, notre immunité c’est un tout. Il est donc probable, qu’il y ‘ait une immunité croisée et qu’on soit quand-même un peu protégé contre ces nouvelles souches et qu’on pourra résister.
Qu’en est-il pour les vaccins ?
Avec l’apparition de ces nouvelles souches, les gens se demandent si les vaccins faits seraient efficaces pour les protéger contre l’évolution du virus.
Certains vaccins ont montré une moindre efficacité comme le vaccin d’AstraZeneca qui vient d’être sorti de la campagne de vaccination sud-africaine. Pourtant ce vaccin est efficace en France, il est proposé aux aides-soignants de moins de 50 ans parce qu’il y a peu de souches sud-africaines.
Mais là aussi l’immunité comme la vaccination, il n’y a pas que les anti-corps. On sait déjà que les vaccins sont utiles puisqu’ils stimulent l’immunité cellulaire. En plus, les vaccins ARN Pfeizer et Moderna pourraient être corrigés si jamais il y a une résistance de ces nouvelles souches.
Donc, on peut, à priori être optimiste au sujet de la vaccination et de l’immunité croisée en particulier.