Parmi les maladies dont l’incidence augmente en été, on trouve les allergies qui, avec la hausse des températures, touchent en moyenne un Italien sur quatre.
Découvrons ensemble dans cet article : Quelles sont les allergies les plus courantes pendant les mois d’été et quels sont les traitements appropriés à suivre ?
Allergies et allergènes : qu’est-ce que c’est ?
Par « allergie », on entend le type de réaction que le système met en œuvre pour se défendre contre les allergènes, c’est-à-dire des substances normalement inoffensives qui peuvent être présentes dans l’environnement, comme les pollens, les acariens ou les moisissures, dans les aliments ou dans les venins d’infsectes tels que les abeilles, les guêpes et les frelons.
On distingue donc les allergènes en quatre catégories distinctes
- Les allergènes inhalés : pollens d’herbes ou de plantes, épithéliums d’animaux, moisissures ou acariens ;
- Les aliments : les plus courants sont le lait, les œufs, le poisson, les crustacés, la farine et les fruits ;
- Les médicaments : comme certains antibiotiques et anti-inflammatoires ;
- Le venin d’insecte : abeille, guêpe ou frelon.
Les allergènes inhalés en été
Durant les mois d’été, de juillet à septembre, les pollens des graminées de la famille des composées (par exemple l’ambroisie et l’armoise) sont particulièrement présents, causant divers désagréments aux personnes souffrant d’allergies.
En outre, le changement climatique entraîne une pollinisation prolongée en été de pollens qui n’apparaissent normalement qu’au printemps, comme les graminées.
Les acariens prolifèrent également en été, en raison du climat chaud et humide. Les acariens se trouvent généralement à l’intérieur et peuvent infester les maisons de vacances si aucune mesure d’assainissement de l’environnement n’est prise.
Le danger des piqûres : des insectes aux méduses
Les hyménoptères, qui comprennent les abeilles, les guêpes et les frelons, injectent également du venin lorsqu’ils sont piqués. Si, la plupart du temps, une piqûre ne provoque qu’une brûlure, une douleur et une rougeur de la zone touchée et disparaît en quelques heures, il existe quelques rares cas où, après la première piqûre, il est possible de développer une allergie à ce venin particulier, ce qui entraînera des réactions plus graves en cas de piqûres ultérieures, allant de l’urticaire à l’œdème de Quincke, en passant par l’asthme, les troubles gastro-intestinaux et, dans les cas les plus sévères, le choc anaphylactique.
Lorsque l’on parle de choc anaphylactique, il s’agit en fait d’une réaction allergique particulièrement grave qui, en raison d’une chute brutale de la pression artérielle (le choc du nom), implique le système cardio-vasculaire. S’il n’est pas traité rapidement par des médicaments appropriés, le choc anaphylactique peut mettre en jeu le pronostic vital.
Outre les insectes, les personnes qui fréquentent les zones côtières et aiment se baigner dans la mer doivent également se méfier des méduses. En effet, le contact avec leurs tentacules déclenche une réaction irritative dans la zone affectée, caractérisée par des symptômes très douloureux, pour lesquels il faut agir immédiatement.
Toute personne confrontée à une irritation par contact avec une méduse doit immédiatement rincer la zone affectée et, si possible, appliquer sur la peau un gel de chlorure d’aluminium astringent, en veillant à ne pas se gratter.
Contrairement aux rumeurs, il faut toujours se rappeler que l’utilisation d’ammoniaque ou de remèdes naturels tels que l’urine, les pierres chaudes ou le sable peut augmenter l’irritation au lieu de la calmer ou favoriser l’apparition d’une seconde irritation et doit donc être évitée.
Crèmes solaires, huiles de bronzage et shampooings : quelles allergies provoquent-ils ?
L’été est aussi la période où l’on utilise le plus certains produits de soins corporels, qu’il s’agisse de crèmes solaires, d’huiles de bronzage, de shampooings ou d’autres produits capillaires. Or, certains d’entre eux peuvent provoquer des réactions de contact ou d’irritation chez certaines personnes en raison des substances chimiques ou des conservateurs qu’ils contiennent.
Si des réactions allergiques de ce type se produisent, il est conseillé de contacter un spécialiste qui pourra prescrire les tests diagnostiques appropriés (tests épicutanés) permettant d’identifier précisément les substances auxquelles le patient est sensible (par exemple, l’acide paraminobenzoïque ou PABA), afin qu’il puisse éviter à l’avenir les produits qui en contiennent dans les formulations.
Érythème solaire et urticaire non allergique
Parmi les dangers d’une exposition prolongée au soleil figurent certaines formes de dermatite et d’urticaire non allergique.
L’érythème solaire est le plus courant et survient généralement chez des personnes déjà prédisposées à la suite d’une exposition prolongée aux rayons UV sans protection adéquate de la peau avec une crème solaire appropriée. L’urticaire physique, ou urticaire non allergique, quant à elle, se développe généralement après une immersion dans l’eau froide, qu’il s’agisse de l’eau de mer ou de l’eau d’une piscine.
Comment traiter une réaction allergique ?
En cas d’allergies respiratoires (rhinite allergique ou conjonctivite allergique) ou d’urticaire, on utilise généralement des antihistaminiques, que les personnes sujettes à ces affections doivent donc toujours avoir avec elles en vacances.
En outre, les corticostéroïdes, à prendre sur les conseils de son médecin, peuvent également aider à contenir les manifestations allergiques.
En revanche, les personnes qui se savent allergiques au venin d’hyménoptère ou à certains allergènes alimentaires doivent toujours avoir sur elles le principal médicament salvateur à utiliser en cas de réaction grave. Il s’agit des auto-injecteurs d’adrénaline (stylos pré-remplis), qui sont utilisés pour une administration rapide en cas d’urgence, avant l’arrivée de l’aide médicale, et qui peuvent être utilisés par le patient lui-même.
En revanche, lorsque l’on découvre pour la première fois que l’on souffre d’une allergie, il est important de s’adresser à un médecin spécialiste, qui pourra évaluer les causes et indiquer le traitement le plus approprié à suivre.