Le confinement et le travail à distance ont entraîné des heures d’observation de nos propres visages lors d’appels vidéo – et ont suscité l’intérêt de passer sous le bistouri.
Même si nous sommes maintenant habitués à nous réunir par vidéo et à regarder nos collègues sur un écran d’ordinateur, beaucoup d’entre nous sont constamment distraits lors de nos réunions et de nos rassemblements quotidiens. Ce n’est pas le chien qui aboie en arrière-plan, ou le colocataire qui prépare le déjeuner par-dessus l’épaule de quelqu’un – c’est la vue de nos propres visages.
Et plus la miniature de la vidéo nous fixe, plus nous commençons à remarquer des choses. Ces pattes d’oie étaient-elles là avant le confinement ? Est-ce que mon nez a soudainement grossi ? Est-ce qu’un sourcil est plus haut que l’autre ?
Il n’est pas surprenant qu’après des mois de conversations par appel vidéo, beaucoup d’entre nous aient commencé à analyser – et à critiquer – davantage nos apparences. Les médecins esthétiques et les chirurgiens plastiques du monde entier – Australie, États-Unis, Royaume-Uni, Japon, Corée du Sud – ont fait état d’une augmentation des réservations pour des traitements chirurgicaux et non chirurgicaux après le confinement. C’est ce que l’on appelle le « Zoom Boom ».
Le « Lockdown Face » est devenu une réalité ». Des questions semblables à celles-ci ont inondé les plateformes et forums de chirurgie esthetique : « J’ai remarqué que ma ligne de froncement des sourcils est terrible, que mes lèvres ont besoin d’être refaites, ou que mon nez est de travers ». Les interventions les plus demandé sont celles du top 7 des interventions les plus demandées comme : la rhinoplastie, le lifting visage et la blépharoplastie.