chirurgie esthetique visage

Attention aux dérives de la chirurgie esthétique

Les demandes en matière de chirurgie esthétique et de médecine esthétique ont augmenté suite au confinement. Pendant cette période, on est restés trop longtemps enfermés et éloignés de nos proches mais la technologie a permis de nous reconnecter. Les applications ont variés mais le même problème résidait là.

On s’est tellement fixés du regard au travers de nos smartphones que nos physiques nous ont parus étrangers. La fixation dans les écrans a fait paraître un nez bien plus gros des rides beaucoup plus prononcée une calvitie bien trop présente.

A ce sujet, le Dr Jill Owen, psychologue de la British Psychological Society, avertit que la version de nous-mêmes que nous voyons sur nos écrans peut être trompeuse et déformer la réalité. « L’angle, l’éclairage et les limites de la caméra sur de nombreux appareils peuvent entraîner des distorsions des caractéristiques – c’est-à-dire que l’image peut être peu familière à l’appelant vidéo, et très différente de l’image à laquelle il est habitué chaque fois qu’il se regarde dans un miroir », explique-t-elle.

Augmentation des demandes de la chirurgie esthétique

Pendant le confinement, la British Association of Aesthetic Plastic Surgeons indique que ses médecins ont signalé une augmentation de 70 % des demandes de consultations virtuelles (Crédit : Alamy)

L’obsession de notre propre image peut conduire à une « distorsion perceptive« , dit-elle, qui se produit lorsque nous « mettons en évidence un défaut, puis nous nous concentrons de manière disproportionnée sur celui-ci jusqu’à ce qu’il soit amplifié » dans notre perception. Owen ajoute que les appareils tels que les smartphones peuvent encore altérer l’image corporelle, en raison des angles auxquels nous les tenons.

Se voir à l’écran encore et encore encourage les gens à être obsédés par l’image corporelle et les défauts perçus. C’est un refrain courant chez les acteurs qui se voient à la télévision et au cinéma depuis des années, et qui doivent se conformer aux normes de beauté irréalistes de l’industrie. Aujourd’hui, l’essor des médias sociaux et de la culture de l’égoïsme fait que le phénomène ne se limite pas aux stars ; voyez par exemple « Snapchat dysmorphia », qui, comme le « Zoom Boom« , a également suscité une demande accrue en chirurgie plastique. Ces dernières années, de nombreuses études ont établi un lien entre la prise de conscience de soi et les médias sociaux et la dysmorphie corporelle, ainsi que l’estime et l’image négatives de soi.

À propos de Sophie

Je suis passionnée par la médecine esthétique, les actus des stars et toute nouveauté concernant la médecine. Je vous invite à consulter mes articles pour vous informer des dernières tendances sur la chirurgie esthétique, mais aussi sur tout ce qui relate la santé.

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