Une activité sportive permet à notre organisme de libérer une hormone de joie : l’endorphine. Les personnes atteintes par la bigorexie, cherchent constamment à retrouver la sensation de bonheur et à la vivre le plus longtemps possible. Plus elles fournissent de l’effort physique, plus elles se sentent heureuses et épanouies.
Certains spécialistes de la santé associent cette addiction à un manque d’affection ou à un vide que le sportif cherche à combler. La timidité et l’incapacité de s’intégrer dans la société peuvent induire une forte volonté de vouloir faire quelque chose d’exceptionnel pour pouvoir se distinguer des autres.
Le narcissisme constitue aussi, l’un des facteurs favorisant la bigorexie : la personne se convainc qu’elle doit absolument avoir une parfaite apparence physique. Elle se sent obligée de remodeler sa silhouette zone par zone : les jambes, les cuisses, les épaules, la poitrine, les bras etc.
C’est bien pour ça qu’elle fait du sport une obsession. Elle se lance dans une quête de la beauté physique via l’élimination de tout ce qui est jugé comme imperfection. Les hommes focalisent leur attention sur les sports d’endurance. Quant aux femmes, elles sont généralement attirées par les pratiques fitness destinés à corriger la forme de la silhouette.