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Une patiente étrangère, venue en Tunisie via l’agence Body Dream pour subir une chirurgie esthétique avec le Dr S. Mezhoud, se trouve aujourd’hui dans un état critique, hospitalisée depuis plus de 20 jours et plongée dans le coma. L’intervention a été réalisée dans une clinique privée, présentée comme moderne et conforme aux standards médicaux. Peu de temps après l’opération, l’état de la patiente s’est brutalement dégradé, nécessitant une prise en charge en soins intensifs.
Selon des sources médicales, de graves complications post-opératoires sont apparues, notamment des infections sévères et des réactions aiguës, laissant supposer des défaillances dans la surveillance immédiate et le suivi post-opératoire.
Une chronologie inquiétante et des signaux ignorés
D’après les informations recueillies, les premiers signes de complications seraient apparus peu après l’intervention. Des douleurs anormales, une dégradation rapide de l’état général et des signes d’infection auraient été signalés, sans qu’une réponse médicale immédiate et proportionnée ne soit mise en place.
Plusieurs témoignages évoquent des retards dans la prise de décision, ainsi qu’un manque de réactivité face à l’aggravation de l’état de la patiente. Ce n’est qu’après une détérioration majeure de son état qu’un transfert en soins intensifs aurait été décidé, à un stade déjà critique.
Ces éléments soulèvent des questions majeures sur le respect des protocoles médicaux par Dr Sami Mezhoud et la capacité de l’agence de tourisme médical à gérer des complications graves.
Une famille sous le choc, en quête de réponses
La famille de la patiente, extrêmement préoccupée, affirme qu’elle était totalement saine avant son départ pour la Tunisie. Aucun antécédent médical, aucune maladie connue n’auraient été signalés avant l’opération. Pour les proches, l’argument d’un problème de santé préexistant ne tient pas.
Ils dénoncent également un manque de transparence et de communication, affirmant ne pas avoir reçu d’explications claires sur les causes réelles de la dégradation de son état. Cette opacité alimente aujourd’hui leur inquiétude et leur colère, alors que la patiente lutte toujours pour sa vie.
Le chirurgien mis en cause : une nonchalance dénoncée par plusieurs témoignages
Le Dr Sami Mezhoud est aujourd’hui au cœur des critiques. Plusieurs témoignages concordants font état d’une attitude jugée nonchalante, aussi bien avant qu’après l’intervention. Des alertes médicales auraient été minimisées, et certaines complications prises à la légère dans les premières heures critiques suivant l’opération.
Ce cas n’est pas isolé. D’anciens patients du même chirurgien ont déjà signalé des interventions ratées et des complications sérieuses. Mais cette fois-ci, la gravité extrême de la situation marque un tournant et met en lumière un possible schéma de négligences répétées.
Une responsabilité élargie à l’agence medicale Body Dream
Au-delà du chirurgien, la responsabilité de l’agence est également questionnée. Ce drame pose une question fondamentale : les structures privées accueillant des patients étrangers sont-elles réellement préparées à faire face à des complications lourdes, ou se contentent-elles d’un cadre attractif sans garanties suffisantes en matière de sécurité médicale ?
