Dans les années 1978, les organismes internationaux comme l’UNICEF et l’OMS, s’organisent pour la protection, l’encouragement et le soutien à l’allaitement maternel » à travers la mise en place d’une charte. L’initiative sera réitérée dès 2011 par l’OMS, et certains pays comme la France, seront soumis à l’interdiction de la distribution des substituts du lait maternel.
Le lait maternel et la prévention des pathologies
En gros, le lait maternel à une activité phagocytaire grâce à son rôle d’anticorps, d’antibactérien, d’antiviral et d’antifongique, pour empêcher l’intrusion et la multiplication des microbes.
Ce rôle de prévention est efficace lorsqu’un allaitement de 6 mois est assuré au nourrisson ou de 4 mois au minimum. Un allaitement de 6 mois réduit en effet, le risque de diarrhées aigües et de méningites, alors qu’il y a peu d’infections ORL ou d’infections pulmonaires chez un nourrisson nourri au sein durant 4 mois.
Un allaitement au sein permettrait aussi de prévenir des allergies telles que la dermatite atopique, l’eczémas ou même l’asthme. Certaines études font état aussi du bénéfice de l’allaitement maternel exclusif dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, et même dans la prévention du risque d’obésité et de diabète de type 1.